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Les horaires d'ouverture

Depuis 2016
Mairie de SEMOUTIERS

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Mairie de MONTSAON

    Mardi
de 11h30 à 12h30

Les horaires de tonte

Par arrêté préfectoral les horaires de tonte et de  toutes les activités dont  l'intensité du bruit peut nuire au voisinage sont fixés comme suit :

En semaine de 8h30 à 12h00 et de 13h00 à 19h30

Le samedi de 9h00 à 12h00 et de 15h00 à 19h00

Dimanche et jours fériés de 10h00 à 12h00

 

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 Histoire de MONTSAON 
Vue panoramique de Montsaon

Montsaon s'écrivait autrefois Montsion, Moncio, Monceum. A des époques reculées le Mont-Saon fut occupé militairement. Le Mont-Saon a certainement donné son nom au village situé le long de la voie romaine.

Carte du village et du mont

Le territoire est traversé par une voie romaine et sur le monticule dit de César, où l'on a trouvé deux tumuli et un grand nombre de sépultures mérovingiennes, il avait été construit un camp romain dont on distingue assez bien les contours. Sur la crête du monticule, on trouve une surface plane qui mesure 1 000 m de long sur 50 et 80 m de large. Ce plateau a du être nivelé de mains d'hommes et la terre renvoyée sur les côtés, d'une montée difficile, inaccessible à une lourde cavalerie. Les Gaulois, les Romains, les Francs Mérovingiens occupèrent militairement cette position avantageuse. On donne à cette contrée le nom de Sarrasinière ou cimetière des Sarrasins; nom qui peut provenir d'une invasion des Sarrasins qui auraient été mis en pièces en cet endroit. Toutefois, il n'est nullement probable que le nom même du village provienne des mots « mons sanguinis », montagne du sang, comme on l'a avancé sans fondement. Le sens de la première partie, le « Mont » a sa raison dans la configuration géographique. C'est le « nions » en latin qui veut dire montagne, colline ou coteau.
La seconde partie, le suffixe « Saon » offre plus de difficulté. D'après le conservateur à la bibliothèque Mazarine, le suffixe « saon » renferme l'idée de l'eau, car la racine signifie en sanscrit : aller , couler. Une vingtaine de sources assez abondantes surgissent de toutes parts. Six ne tarissent jamais et alimentent presque continuellement le village et les deux fermes du Moulin et d'Outremont. La particularité de ces sources est de s'écouler à mi-côte et non pas au pied du Mont.

Pointe Ouest du Mont de Montsaon

Venons-en maintenant aux découvertes : les sépultures sont orientées la tête vers le soleil levant. Les tombes sont placées dans un ordre régulier, en rang parallèles, les uns au-dessus des autres. On peut évaluer à trois cents les tombeaux de la Sarrasinière. Avec leur disposition et leur mobilier, elles appartiennent certainement à l'époque mérovingienne. Elles ne contenaient pas toutes un mobilier funéraire. Presque seuls les premiers corps de chaque rangée avaient été ensevelis avec leur équipement. Certaines tombes renfermaient des squelettes de femmes et d'enfants. Les ossements ont résisté à Faction du sol et de l'humidité. Leur nature, leur force, leur résistance, leur taille et leur netteté accusent une race saine et forte. Parmi les objets trouvés, il est énuméré des armes, des vases, des monnaies, colliers, etc...

Objets trouvés dans les sépultures

La seigneurie de Montsaon appartenait au prieuré de Saint-Didier de Langres, à qui elle fut donnée dès le commencement du XII siècle. En effet, en 1101, les seigneurs d'Écot, de Sexfontaines et de Chaumont cédèrent aux religieux de Saint-Didier leurs droits sur le village, alors peu considérable, de Montsaon.

En 1125, Thibaut, comte de Champagne, prend ce village sous sa garde, moyennant un boisseau d'avoine chaque année.

En 1144, Renier de Chaumont, qui avait voulu se rendre maître de tout le territoire, malgré la convention passée entre le prieuré de Saint-Didier et lui-même, dut céder en réparation tous ses droits aux religieux, ainsi que tous les serfs qu'il avait à Montsaon. Depuis lors tout le domaine avec ses dîmes demeura au prieuré.

Les textes anciens, datés de l'année 1655 a été une des périodes noires pour tous les paysans : mauvaises récoltes, impôts lourds, saisies, nous sommes à la fin de la guerre de Trente ans, après des années de guerres tant contre les pays voisins que de soulèvements internes dont la Fronde.

En 1672, un compagnon cordonnier est payé 39 livres par an (il travaille au moins 12 heures  par jour) nourri et chaussé par son patron.

En 1750, on comptait à Montsaon 38 feux (familles)

Des textes datés de 1218 à 1789, sur parchemin pour la plupart, concernent presque tous des locations de terrains appartenant soit à la fabrique(1), soit à des particuliers de Chaumont.


L'église.

Eglise de Montsaon vers 1904
Eglise de Montsaon vers 1904
Eglise de Montsaon vers 2007
Eglise de Montsaon vers 2007

Il est très difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver la date exacte de sa construction. Les archives possèdent un parchemin daté de 1218 : il s'agit d'une donation à la fabrique(1) de l'église de Montsaon. Ce doit être, me semble-t-il, le plus ancien document connu actuellement. Ensuite, nous trouvons un « traité avec le maire de Monsaon qui abandonne ses prétentions au Prieuré», texte daté de 1242, dont le résumé est en français mais le texte est écrit en latin.

Etang deMontsaon

Dès 1589, et peut-être avant, une fondation est rédigée en l'église Saint-Didier. Il existait aussi une Confrérie du Rosaire, fondée le vingt mars 1614 par « Marguerite et Philippe Choignot, demeurant à Chaumont, d'une part et Mr Jean Amboise, prêtre curé de Montsaon d'autre part ; reconnaissant être convenu de ce qui suit, savoir : « Nous dit Choignot, pour seconder les bonnes intentions et la pieuse dévotion de défunte Elisabeth Choignot, notre sœur, et pour donner marques de sa vraie religion et de notre zèle ardent pour le culte du Seigneur, avons par ces présentes, fondé à perpétuité l'établissement de la confrérie du Rosaire dans l'église paroissiale de Montsaon ». A l'intérieur de l'église, nous trouvons un confessionnal daté de 1783, un maître-autel en bois sculpté et doré dont certains éléments rappellent ceux sortis de l'atelier du sculpteur langrois Besançon, mais il est difficile d'être affirmatif à ce sujet, n'ayant aucun élément de certitude en main.

La fabrique(1), supprimée lors de la Révolution, s'est reconstituée vers 1858. Le tirage au sort des premiers membres renouvelables désigne : Nicolas Lamontre, Nicolas Vaudrémont et Marcellin Silvestre. Il avait été rappelé par le président que le choix du conseil de fabrique ne « pouvait s'arrêter que sur des catholiques notables de la paroisse, d'une conduite exemplaire et zélés pour le bien de la religion et les intérêts de l'église ».

Place du villagePlace du village

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1 « fabrique », c'est-à-dire une petite assemblée de chrétiens chargée de gérer les biens appartenant ou donnés à l'église