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Depuis 2016
Mairie de SEMOUTIERS
Lundi
de 9h30 à 12h00
Mardi
de 9h30 à 12h00 et
de 14h30 à 19h00
Jeudi
de 9h30 à 13h30
Vendredi
de 9h30 à 12h00
sur rendez-vous uniquement
Depuis 2016
Mairie de MONTSAON
Mardi
de 11h30 à 12h30
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Les horaires de tonte
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Par
arrêté préfectoral les horaires de tonte et de toutes les
activités dont l'intensité du bruit peut nuire au voisinage
sont
fixés
comme suit :
En semaine de 8h30 à
12h00 et de 13h00 à 19h30
Le samedi de 9h00 à
12h00 et de 15h00 à 19h00
Dimanche et jours fériés
de 10h00 à 12h00
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Des communautés humaines ont vécu sur le territoire dans
des temps fort reculés. On a retrouvé des silex taillés de l’âge de
pierre : haches, outils, grattoirs
perçoirs sans pour autant y avoir repérés de station bien caractérisée.
Par ailleurs, au début du XX° siècle, furent mise à jour plusieurs sépultures
qui remonteraient au début de l’âge de fer, entourées d’autres sépultures de
l’époque postérieure à la précédente (s’étendant du V° siècle avant J.C. à
la conquête romaine). Les premières renfermaient, outre des ossements
protégés par une seconde couche d’argile blanc, un vase en pâte noire à panse
courte et rebondie dans lequel étaient déposés un lingot d’étain et une épée en
bronze de 0,768 m. Dans les secondes, situées à environ 0,40 m. au-dessous du
sol, furent découverts différents colliers, bracelets, bijoux de l’époque
gauloise. Le musée de Langres fit l’acquisition de ce mobilier.
On trouve trace de SEMOUTIERS, pour la première fois, vers le X° siècle, avec
le nom latin de SICCUMMONASTERIUM. En 1084, il s’agit alors de SUB MONASTERIO
que l’on a bientôt francisé en SUMORTER (charte de 1101), puis en
SEIMONTER, d’où est venue la dénomination actuelle. Tout a dû commencer par une
église ou un établissement religieux. Cela semble confirmé par la tradition qui
veut qu’une forêt s’étendît jadis entre SEMOUTIER et MONTSAON et ait été
défrichée par des moines.
D’autre part, les dépendances actuelles d’une ferme
semblent, de par les matériaux et le style de construction, être un ancien
monastère ou une ancienne grange habitée primitivement par quelques convers de
l’abbaye de Molesmes. Les villageois participaient au développement sidérurgique du village voisin de MONTSAON,
en fournissant la main d' œuvre et le bois pour les fourneaux, les terres
déboisées étant reconverties en terres agricoles.
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Au
12ème siècle, le seigneur Airard s'installa dans son château
fortifié.
Il jouissait des droits de lots et ventes, de cornage, de tierce de tous
les
grains, à raison de vingt deux gerbes. Plus tard le Colonel Anne de Pradines
et le Comte de Lannion prirent le nom de Baron de Semoutier. Enfin , en 1748,
la comtesse de Hautoy, femme du marquis de Compiègne en fit l’acquisition. Alors, le château fortifié de trois tours était en ruines. Cependant, il a été
restauré et existe encore avec seulement une tour. On peut y voir l’emplacement
d’anciennes douves. |
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La Révolution s’est déroulée calmement à SEMOUTIER. Quelques signes de
rébellion restent cependant tangibles ; il existait à l’écart du village,
deux fermes de chaque côté de la route de Neuilly. Leurs habitants n’ayant pas
opté pour le nouveau régime, s’exilèrent et les terres furent abandonnées,
nationalisées sous le Premier Empire, puis morcelées et vendues aux habitants
de SEMOUTIER vers 1860. C’est seulement à la fin du XIX° siècle qu’un S
fut ajouté à SEMOUTIER.
MONUMENTS ET BATIMENTS REMARQUABLES Carte postale de l'église avant 1908
L’EGLISE
actuelle a été reconstruite en 1841, selon le style de l’époque : fenêtres
et voûtes à la romane, fronton Louis-Philippe. Elle est orientée NO-SE tandis
que la précédente était orientée comme beaucoup d’églises anciennes, Est-Ouest.
De l’ancienne église, on a conservé quatre œuvres d’art, derrière le
Maître-Autel, un tableau représente l’Ascension; au-dessus de la petite porte,
un autre montre le Rosaire. Aux Fonds Baptismaux, deux séries de
bas-reliefs : l’un qu’on pourrait dater du XV° siècle, figurant la Vie et
la Passion du Christ en neuf tableaux; on pense qu’il serait l’œuvre d’un
artisan du village.
Vue des bas-reliefs | Vitrail de St Adelaide et de St Victor |
La CHAPELLE STE-ANASTASIE, sur la route de Richebourg, a dû être
restaurée ou reconstruite en 1820, selon l’inscription sur le linteau de porte.
Cependant, son origine est certainement beaucoup ancienne.
Carte postale de la chapelle en 1905
Cette chapelle est
dédiée à Ste-Anastasie. Ce qui en fait l’intérêt, c’est le fait que ce n’est pas
la Ste-Anastasie, martyre du IV° siècle mais une autre Anastasie qui avait eu
les mains coupées, il ne lui restait que des moignons, mais elle recouvre
miraculeusement l’usage de ses mains pour accoucher la Vierge et recevoir
l’enfant Jésus. Le maître-autel a été restauré et transféré à l’église du
village.
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